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	En cas de toxicité excessive d'un traitement, notamment anticancéreux, il faut penser à certaines situations: 
	
 1. Déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase : fluoropyrimidines
   
 Fluoropyrimidines : antimétabolites analogues des bases pyrimidiques (uracile, thymine)   
- 5-fluorouracile (5-FU)	
- Capecitabine (Xeloda) = prodrogue	 
80% du 5FU est catabolisé au niveau hépatique par la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD)	 
dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD):  grande variabilité inter-individuelle par polymorphisme génétique (SNP) de transmission autosomale codominante 
avec existence de déficits partiels  (3% à 5%) ou complets (0,2% à 0,3%, source d'importante toxicité  
  
	   
  Tableau clinique:	  
   toxicités graves, notamment hématologiques et digestives
   nécroses cutanées et muqueuses
  
  Diagnostic:
  - Phénotypage par mesure directe ou indirecte de l'activité enzymatique : dosage plasmatique simultané de l’uracile et du dihydro-uracile endogènes afin d’établir le rapport UH2/U avant tout traitement  
  - Génotypage: par recherche des principaux polymorphismes fonctionnels (SBPs) du gène DPYD		  
	 
	
  
  Référence:   		 
  Loriot M-A, Ciccolini J, Thomas F, Barin-Le-Guellec C, Royer B, Milano G, et al. Dépistage du déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) 
  et sécurisation des chimiothérapies à base de fluoropyrimidines : mise au point et recommandations nationales du GPCO-Unicancer et du RNPGx. Bull Cancer (Paris). avr 2018;105(4):397‑407. 
  
  Cette fiche est inspirée du grand tour présenté en août 2018 par Yacine Wissam  	
  
  
 
  
  
  
   
   

 
 
