- troubles de la conscience
- déshydratation avec polyurie, soif, fatigue
- patient diabétique (parfois méconnu)
- facteurs associés : pneumonie, infection à BGN, hémorragie digestive, infarctus myocardique, AVC, diurétiques, corticothérapie
Diagnostic
- glycémie > 400 mg/dl (habituellement > 600 mg/dl)
- cétonurie faible ou nulle
- hyperosmolarité plasmatique : > 320 mmol/l
estimation = 2 (Na + K) + glycémie (mmol/l)
- augmentation urémie et créatinémie
- hyperleucocytose
- natrémie N ou augmentée
- pH et bicarbonates peu ou pas ¯
Traitement
1) surveillance :
- glycémie, glucosurie, cétonurie : toutes les heures
- diurèse horaire (avec signes vitaux au début)
- t0, 2h, 4h puis toutes les 4 à 6 h : ionogramme, pH, urée, créatinine
2) réhydratation :
- 500 ml à 1l de macromolécules si TAs £ 90 mmHg
- NaCl 0,9 % (évt 0,45 % si osmolarité > 320 mOsm/L) : 2 l en 2 heures
- puis : 4 l glucosé 5 % NaCl 0,45 % (+ 1,5 g KCl) en 24h
- en plus : eau par la sonde gastrique ou per os dès que possible (2 à 3 l par 24h)
- apports K : à adapter à la kaliémie
3) insulinothérapie
- ActrapidR i.v. (PS) 0,1 U/kg/h
- dès que la glycémie atteint < 300 mg/dl : instaurer glucosé 5 % (10 % si < 150 mg/dl) pour éviter oedème cérébral
- adaptation à la glycémie :
80 à 100 mg/dL
0,5 U/h
100 à 250 mg/dL
0,05 U/kg/h
> 250 mg/dL
0,1 U/kg/h
(pas plus de 5U/h si glycémie < 300)
- passage à l'insuline s.c. dès la disparition de la déshydratation, le malade pouvant s'alimenter.