URTICAIRE GEANTE ET OEDEME DE QUINCKE


Risque: obstruction des voies respiratoires par oedème laryngé.


Diagnostic
:
-éruption de papules disséminées, prurigineuses, migratrices, congestives (rouge) à centre typiquement pâle
-angiooedème : oedème visage, langue, luette, voies respiratoires (dyspnée majeure), extrémités (avec douleurs abdominales dans les formes hériditaires)
-choc anaphylactique

D D :
-urticaire cholinergique (souvent à l'effort) : aux zones de sudation
-maladie sérique (arthralgies, fièvre)
-syndrome des poissons scrombridés (thon, saumon)
-toxidermie médicamenteuse
-oedème angioneurotique (effondrement CH50, C4 et C1.INH) héréditaire et acquis (lymphomes, grammopathies monoclonales) : pseudo-Quincke insensible à l'adrénaline et aux corticoïdes (déclenchés par chirurgie, infection, traumatisme, AINS,...)
-syndrome cave supérieur
-érysipèle du visage


Traitement :
-supprimer les inhibiteurs de l'enzyme de conversion en cas d'oedème de Quincke
-antihistaminique H1 : ZyrtecR : 2 x 1 co/j; TinsetR : 2 x 1 co/j; PolaramineR : 2 x 1 co/j; PhénerganR : 1 amp i.m.
-corticothérapie : SolumédrolR 80 mg i.v. (3 x/jour si Quincke)
-si oedème luette et/ou dyspnée : adrénaline 0,25 à 0,5 mg s.c.
-réanimation circulatoire (expanseurs) et respiratoire (intubation) éventuelle.